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LIVRE VIII. — DES CONSTELLATIONS.

la direction opposée à la queue ou au timon, passe sur une étoile de première grandeur, occupant un des angles d’un pentagone irrégulier. Cette étoile est α du Cocher ou la Chèvre.

Remarquons que l’étoile située à l’angle méridional du pentagone n’appartient pas au Cocher et fait partie d’une autre constellation. Cette étoile est β du Taureau. On l’appelle aussi la corne boréale du Taureau. En prolongeant δ α de la Grande Ourse, on rencontre en outre Aldebaran, ou α, ou l’œil du Taureau. Dans cette constellation du Taureau on voit les Pléiades et les Hyades.

La diagonale α γ du carré de la Grande Ourse, prolongée du côté de γ, passe par α ou l’Épi de la Vierge.

La diagonale δ β du même carré passe entre deux étoiles remarquables ; ce sont α et β des Gémeaux, ou Castor et Pollux.

Sur le prolongement de la ligne passant par la Polaire et par Pollux, on rencontre Procyon ou α du Petit Chien.

La ligne ζ η joignant les deux dernières étoiles du timon du chariot ou de la queue de la Grande Ourse, passe près d’une étoile de première grandeur. Cette étoile est α du Bouvier ou Arcturus.

La constellation la plus belle du ciel est celle d’Orion, puisqu’elle contient deux étoiles de première grandeur et plusieurs étoiles de seconde ; on la rencontre dans la direction de la ligne passant par l’Étoile polaire et par la Chèvre. Les trois étoiles en ligne droite situées dans le milieu de la constellation, les trois étoiles formant ce qu’on appelle le baudrier, prolongées vers l’orient, rencontrent Sirius ou α du Grand Chien. Sirius se trouve