Page:Arago - Œuvres complètes de François Arago, secrétaire perpétuel de l’académie des sciences - Astronomie populaire, tome 3.djvu/347

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Une inclinaison dans un sens ou dans l’autre est indiquée par le nombre de divisions parcourues par le vernier pour obtenir l’horizontalité du niveau N dans la nouvelle position de l’équerre. Il est bon de retourner l’instrument bout à bout, c’est-à-dire de mettre le pied A où était le pied D et réciproquement, de manière à lire la différence des deux arcs ; cette différence est le double de l’inclinaison cherchée.

Je n’ajouterai plus que quelques détails que j’emprunterai encore à Delambre sur la manière d’opérer les mesures.

« La règle n° 1 était d’abord placée dans la direction de la base, de manière qu’un fil à plomb tangent à l’extrémité de la règle, tombait exactement sur le point de départ : ainsi il faudra tenir compte de la demi-épaisseur du fil au point de contact.

« Cette première règle avait été mise dans la direction convenable, au moyen des deux pointes de fer implantées dans le toit. Pour se diriger, on avait placé une mire ou règle bien verticale au-dessus du premier piquet, à cent toises de là ; un observateur, couché sur le terrain, en arrière de la règle, examinait si les deux pointes se projetaient bien sur le milieu de la mire.

« À la suite de la première règle, on plaçait dans la même direction la règle n° 2, en ayant soin de laisser entre les deux un petit intervalle qui devait ensuite être mesuré par la languette. La règle n° 3 était mise de même à la suite du n° 2 et le n° 4 à la suite du n° 3. Les quatre règles ainsi placées, je vérifiais si les huit pointes se projetaient bien sur le milieu de la mire.