Page:Arago - Œuvres complètes de François Arago, secrétaire perpétuel de l’académie des sciences - Astronomie populaire, tome 4.djvu/319

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1820, le 12. « À la suite d’un violent orage, on observa en Russie beaucoup d’étoiles filantes. » (Kæmtz, Meteorologie.)
1822, le 12. « Le soir un grand nombre d’étoiles filantes entremêlées de bolides, vues à Potsdam, par Klæden, et à Taucha, près de Leipzig. » (Kæmtz.)
1823, nuit du 12 au 13. Pluie considérable d’étoiles filantes, (Humboldt, Cosmos.)
1828, nuit du 11 au 12. Pendant cette nuit M. de Bruyas aperçut à Saint-Marcellin (Isère) un bolide et des étoiles filantes en nombre inusité. (Comptes rendus de l’Acad. des sciences, t. III.)
1831, le 13. Apparition d’un grand nombre d’étoiles filantes vue à Bruneck, dans le Tyrol, ainsi qu’en Amérique. M. Bérard, commandant du navire le Loiret, en station près de Carthagène (côtes d’Espagne), vit le 13, à quatre heures du matin, un nombre considérable d’étoiles filantes et de météores de grande dimension. Pendant plus de trois heures, il s’en est montré, terme moyen, 2 par minute. (Comptes rendus de l’Académie des sciences, t. I.)
1832, les 11, 12 et 13. Apparition très-remarquable vue dans toute l’Europe, en Arabie et aux États-Unis. Elle a été observée particulièrement à Dusseldorf par M. Custodis, qui dans la nuit du 12 au 13, de 4 à 7 heures du matin, compta 267 étoiles filantes ; à l’île Maurice, dans la nuit du 12, par M. L. Robert, en nombre tel qu’il était impossible de compter les météores ; à Limoges où, dans la nuit du 11 au 12, le phénomène eut une telle intensité que des ouvriers furent saisis d’épouvante et prirent la fuite ; enfin, sur la route de Bayeux à Caen par M. Le Verrier. « C’est dans la partie orientale du ciel, dit cet astronome, que se montrait le phénomène ; les étoiles filantes se succédaient sans interruption et en si grand nombre que pour compter celles qu’on apercevait en même temps, en supposant qu’elles eussent été fixes, il eût fallu plusieurs heures. » Les météores avaient une teinte bleuâtre et se mouvaient généralement du nord-est au sud-ouest. La direction de leur mouvement formait avec l’horizon un angle d’environ 30 degrés. (Comptes rendus de l’Académie des sciences, t. II, V et IX.)
1833, nuit du 12 au 13. On aperçut, en Amérique, une succession de météores lumineux, semblables à des fusées, et qui rayonnaient d’un point unique pour se porter dans toutes les di-