Page:Arago - Œuvres complètes de François Arago, secrétaire perpétuel de l’académie des sciences - Astronomie populaire, tome 4.djvu/774

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conséquent sur le chemin qu’il doit suivre à travers les vastes plaines de l’Océan, loin de la terre et de tout objet terrestre pouvant lui servir de signal. Ces principes sont parfaitement applicables à des voyages entrepris sur la terre ferme. Seulement il faut alors remplacer l’horizon de la mer par un horizon artificiel fait de verre ou formé d’un liquide immobile, tel que du mercure ou de l’huile. Alors on doit observer l’astre directement et par réflexion, et mesurer l’angle compris entre le bord inférieur du disque de l’astre et l’image de ce bord produite par réflexion sur l’horizon artificiel ; on obtient ainsi le double de la hauteur du bord inférieur de l’astre observé au-dessus de l’horizon ; il n’y a plus qu’à lui ajouter la moitié du diamètre apparent pour avoir la hauteur du centre de l’astre.

Ce chapitre, dont les détails sont sans doute un peu arides, termine les notions que j’avais à donner sur le calendrier : je pense que le lecteur comprendra désormais comment il est possible de fixer dans le temps tous les événements qui se passent à la surface de notre planète. Je vais maintenant compléter les principes de l’astronomie populaire que j’ai cherché à rendre aussi clairs qu’il m’a été possible, en transportant le lecteur successivement dans les principaux corps du système solaire, et en lui montrant sous leurs aspects divers les phénomènes de la voûte céleste.