Page:Archives israelites 13.djvu/111

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nnuns. il'! d’autree les purs ratioaslistee, et dan l’autre les cbretùns, q¤’on arrivera à la paix sociale :s'il y a aujourd’bui deux drapeaux, c’est d’un coté celsü des hommes qui aoient à l’existence d’un monde surnaturel, de l’autre celui des hommes qui n’y croient pas: s‘il y adeux grandes classes, c’est, d‘un côté, celle des adorateurs consé- queutsou incenséqœnts, raftinés ou brutaux de la matière; de Pnutre, celui des adorateurs plus ou moins fermes, plus ou moins éclairés de Pœprit, de cq qui est supérieur aux sens, quelle que soit la voie qu’ils prennent pounrriver àcet important résultat, à quelque symbole de loi ou même de croyance raison- née qu’ils se rattachent. Là est la vérité : qui que vous soyez, protestant ou catholi- que., homme éminent ou folliculaine clérical, haut fonctionnaire ou simple citoyen, aussi longtemps que vous denieres le Dieu ci- vant à toute antre foi qu’aux sectaleurs de la foi ClZl.I'Él·l6lllI8,à toute croyance qui ne procède pas primitivement d’une autorité aveugle, vous ne poserez pas les basœ de la paix sociale. Le conseil que donne ll. Guixot au Catholicisme et au Protes- tantisme, de se prêter un mutuel appui en n’essay¢mt pes de se convertir, nous-mêmes le leur avons donné chaque fois que les missionnaires de Londres on de Rome sont venus s‘abattre sur nous, et nous sommes cbarmé de voir une si imposante autorité sanctionner nos avis; mais pourquoi le suivraient-elles en pré- ~ sence de la contradiction si grave que nous venons d’indiqnu·, et sur laquelle nous voulons insister : daœ le quatrième et capi- tal morceau du livre (du Catholicisme, du Protestantisme et de la philosophie en France), l’auteur invite la philosophie au reqiect et à la bienveillance (p. 85) envers les cultes constitués! Et dans la préface de son livre, il place les partisans de la libre pemée au nombre des ennemis de l'ordre surnaturel, par conséquent dœ ennemis, sinon avoués, du moins inconscients de la société! Ailleurs encore, dans ce même discours à la société biblique protestante, il aflirme qu’entre des ehrétieaede conunuaioos di- verses, il ne peut plus y avoir désormais que des i.u·r·ns de foi et _ de piété libres, etc... N’est-ce pas dire implicitement qu’il pute encore légitimement y en avoir d‘autree entre les chrétiens des cemmunioas diverses d'une part, et le reste de ceux qui ae rath- À Digitized ny Google