Page:Archives israelites 13.djvu/139

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` rsnh.rns· 133 s possession de tout l`héritage provenant de son frère, mais que « les autres frères en sont exclus. (Raschi.) Tu dis (il sera) l’héritier, pourquoi pas plutot (il aura) le nom (c’est·à-dire que le s premier né qui proviendra de ce mariage portera le nom du s défunt) ; si celui-ci s’appelait Joseph, le iils doit s’appeler de a méme, Joseph Y Mais comme il est dit ici : Il sera au nom du frère, et qn’ailleurs (Gen. 48, 6),il est dit, ils seront nommée du nom de leurs frères, comme li , nom signifie héritier, de s méme ici, nom signifie héritier. Comme il est ‘ _._]`jÉ jiü s a/in que son nom ne soit pas éteint, (’IDU l’ll’lD* R Q; Ã- . f,_ , ·Fâ___,_., s tilé (UND) est exclu, son nom étant déjà éteint. n


Quiconque n’est pas prévenu parles idées talmudiques de perdre complétement l’intel|igence de l’Écriturek, prime abord que, par cette dislocation violente des res du texte, le but le plus spécial de la loi du · anéanti.Quoiqu’il en soit, le Talmud nous oblige, pa prétation, à compter cette loi dans la catégorie dé celles qui, d‘après ce qu’il dit lui-même à plusieurs reprises, sont attachées à la possession de la terre Sainte ([183 l’t1*’7l’tI’l l’t1¥¤) et qui n’ont plus d’eü’et obligatoire pour nous, par suite de la perte de ce pays. Car, d’après l‘explication talmndique, il ne s’agit ici que d’une disposition légale, de la disposition de l’héritage d’un homme mort sans enfants, où il s’agit principalement de la possession on du partage du sol de Canaan; mais il n’est plus question d’un devoir de piété dans la loi surle lévirat. Ceci peut aussi expliquer pourquoi, d’après l’interprétatiou précitée du Talmud, lorsqu’il y a une fille, la loi n’est pas appliquée, quoique Moise la prescrive lorsqu’il n’y a pas de fils. Quand il y avait une fille, elle héritait de son père sans que les frères de son père pussent prétendre à rien. La loi du lévirat ne pouvait donc, dans le sens adopté par le Talmud, être exécutée sans détruire une autre loi mosaïque. Mais le Talmud s’occupe aussi peu dela conservation du nom du défunt que du soin de la veuve, car ces deux buts ne pouvaient ètre atteints que par un fils, mais nou par une fille qui, en se mariant, prenait nou·seulement un autre nom, mais faisait aussi passer l’héritage_ paternel dans une autre famille, et ne pouvait plus soutenir sa mère.