140 ncmvss jet émané de sa section des hospices et inhumations. Elle prouve une fois de plus combien il y a à faire pour mettre diverses céré- monies de notre culte de plus en plus en rapport avec notre état social. S. Canam. _ _ INSTRUCTION PUBLIQUE. ` DIBGOUIIS D'0UVEB'l'UBE DU comte DE TIIÉOLOGIE PBOFBIBÉ A IIÉGOLE CENTRALE IABBINIQUE, PAI I. L. WOGUE. (Suite. — Voyez n• de février, p. 72.) La rédaction de la Mischna, due principalement, comme je l’ai dit à R. Juda le Saint, et terminée par ses disciples, opère · une sorte de révolution dans la loi orale. Primitivement destinée à ne relever que de la discussion verbale. — *8 B"P3U ¤*'|J'1 SDD) ftbtttt MU'! nm! (t) — elle se trouve transformée à son tour en loi écrite. Sans perdre toutefois son caractère de Misclma, ôwrépemé , c’est·à-dire de reproduction de la loi primitive, elle devient, comme celle-ci, un véritable canon officiel, sur le- quel s`exercent de nouveau l’étude, le commentaire, la contro- verse. Ce travail était nécessité surtout par trois causes : - le laoonisme de la Mischna; la multiplicité des opinions contraires qu’elle enregistre scrupuleusement, et entre lesquelles il fallait trier l’opinion décisive et prépondérante, HDLIH ou RJPDD Itl1L7*D‘I ;et enfin la coexistence de cette foule de documents dont j’ai déjà parlé, émanant également de tannaim antérieurs à la Hischna, mais rédigés postérieurement. Ces documents, qu’on résume ordinairement sous le nom générique de Beraîtha, en hébreu nittttft (HJUD) Mischna eœtefne ou extra—canonique, il s’agissait d'en tirer parti, soit pour les mettre autant que pos- sible en harmonie avec la Mischna oftlcielle, soit pour corroborer, éclaircir ou compléter les dispositions de cette dernière. Ce fut la tâche des Amoraïm (2), c’est·à~dire « interprètes • de la Mischna, (1) Talmud, tr. Gittiu, 606; Temouràh, MB. (2) Temploie ees termes, Tannaïm, Amoraiiva, pour me conformer i Pnnage 5 mais grumnatiealeaaent ilfaudrait tptjh, 9§¢‘11DR, Toxxal, Amore!. Digitized ny Google
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