Page:Archives israelites 13.djvu/263

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rsniuxss. 257 s né à sa femme l’autorisation de se remarier et qu’il vient en- » suite un antre témoin qui contredit le premier en soutenant s que cet homme n'est pas mort, on ne peut retirer A la femme n l’autorisation de se remarier. n Ce doit étre une énigme insoluble à quiconque, un peu familia- l risé avec l’esprit du Talmud et plus encore avec l’esprit des rab- bins modernes qui ont imaginé cent restrictions et haies pour qu‘aucune des moindres lois cérémonielles n‘uyant aucun fonde- ment dans l'Écriture sainte, ne soit négligée, comment ils ont pu permettre à ime femme mariée de se remarier et à se trouver peut- être dans un adultère continuel, sur le dire d'un esclave, sur le bruit dont l'auteur est inconnu, sur une nouvelle écrite dont on ne · connait pas l’auteur, sur la déposition d'un témoin, contredite de la manière la plus formelle par un témoin tout aussi digne de foi I La raison s'élève contre cette légèreté, ou tel nom qu’on veuille donner à cela, et le cas particulier se présente où nous nous voyons forcé àétre plus sévère que le Talmud. Car nos lois de ' l’État demanderaient un compte sévère au rabbin qui se réglerait ici d’après les prescriptions du code l'l"It et qui permettrait à une femme de se remarier parce qu’il a entendu une voix disant que son premier mari est mort, sans connaitre l'auteur de cette voix. Mais si un lien aussi sacré que le mariage est rompu sans Ie moindre scrupule par les talmudistes de la manière indiquée sans étre le moins du monde arrété par la loi divine : tu ne commettre: pas de fornicution, parce qu’ils allèguent expressé- ment et itérativement comme motif de leur opinion la considé- ration, la vérité humaine, mais poussée trop loin résultant de la ' ` triste position de la femme dont le mari ne peut être trouvé et . qui alors serait obligée de passer sesjours dans une triste solitude [1111 CITPDZI |J:1't 1LPpn (1) on devait s’attendre que méme le plus télé partisan du Talmud, le plus attaché à ses sentences, aurait également égard à ces femmes qui sont empéchées de se rema- I rier, non parce que leurs maris sont absents et peut-être encore i (1) CüstèlavéritélesoulnatifsnrleqoelsefondsleTalmuddmslesdis- - positions citées plus haut; mais esln ¤’i¤iirns sarlsnnotro argumentation og nous pouvons omettre les autres raisons. i Digiiized ny Google