Page:Archives israelites 13.djvu/279

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matures. 275 les nuances si diverses des mille objets divers artistement disposés A chatoient le plus gracieusement du monde: cette exposition est une sorte de musée en raccourci, principalement un musée pour les branches de l’ameublement etdu vêtement, ou mieuxencore, pour les adorables créations de la fantaisie parisienne; à la juger d’en· semble, cette exposition n’a rien qui la distingue des précédentes, elle n’a rien non plus qui la rende inférieure à ses devancières; les lots brillants, considérables, soit par la valeur intrinsèque des élé- ments qui les constituent, soit parle fini du travail,y sont naturelle- mentun peu clair—semés: mais ce qui distingue cette loterie de la multitude de celles que le gouvernement autorise depuis qu'elles ont été abolies en principe, c'est que les plus petits lots ont une valeur, et ne sont pas un mirage décevant pour l’œil du visiteur tant soit peu avide : tous y ont une valeur quelconque, et toujours raisonnablement supérieure au prix qu‘ils ont coûté; `la loterie israélite est la plus équitable, la plus honnête, la moins entachée de charlatanisme que nous connaissions; nulle n’a plus et de plus touchantes infortunes à soulager, nulle n’est plus scrupuleuse dans le choix des moyens d‘y arriver. ll nous serait difficile, dans ces 12 ou 1,300 lots, d’indiquer même sommairement les plus riches, les plus enviables ; il nous serait plus difficile encore d’indiquer ceux qui font le plus d’l1on- neur aux donateurs, puisque la valeur d‘un don se mesure moins encore sur sa richesse intrinsèque que sur la position de celui qui le fait; nous pouvons néanmoins indiquer ce qui saute aux yeux, et dire en peu de mots quelle famille a la plus noble part dans cette exposition. - Les fauteuils et les chaises en velours eten tapisserie sont assez nombreux; les tables à ouvrage ou de salon ne sont pas trop clair-semées; les étotïes et les objets de lingerie abondent; il y a quelques couverts d'argent et des chaînes d'or, plusieurs néces- saires et caves à liqueur, quelques écrans et quantité de porte- monnaie; les Jivres offerts ne brillent ni par le nombre, ni par la valeur. ll y a plusieurs vêtements d’enfants fort coquets. Une famille dont on retrouve le nom à chaque pas et qu'on peut depuis longtemps nommer sans faire ombrage à aucune des au- tres familles israélites, également méritantes de la charité, celle ’ I