Page:Archives israelites 13.djvu/311

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Isntuns. '305 de nous tendre à tous mutuellement une main secoarable; aussi, messieurs, suis-je heureux de pouvoir inaugurer aujourd'hui avec vous cette maison de refuge contre la soulrance et les maux de la vieitteuse, maison de Dien, à Pédiücataioa de laquelle nous avons travaillé de concert, etqui, fondée pour le soulagement de nos pauvres, est ouverte en même temps à toutes lea iufortunes auxquelles un immédiat secours deviendrait nécessaire. a Puisse la divine protection du Tout-Puissant s‘étendre sur œtte demeure et bénir vos elïorts charitables en rendant la santé i ceux qui viendront la chercher source toit hospitalier. Puisse-+ il vous faire trouver ainsi dans vos cœurs, dans la conscience du bien que vous aurez accompli, la plus douce des récompenses. a Recevez encore une fois mes plus sincères remerciements, vous tous, messieurs, qui avez bien voulu m’appeler à cette so- lennité dont je conserverai un souvenir si profond, et vous, monsieur le Ministre, monsieur le Préfet dela Seine, monsieurle Maire, qui, en l'honorant de votre présence, venez témoigner ainsi hautement de la sollicitude constante, de l‘intêrét éclairé que le gouvemement porte à tous les établissements destinés à secourir le malheur. » Ces paroles ont été saluées par des applaudissements una- nimes. ' M. le ministre s’est levé aussitôt, et à son tour il a trouvé dans une improvisation courte, mais bien sentie, le moyen de produire une vive impression. Nous donnons, d’a près ce que les rédacteurs de divers journaux présents à la cérémonie ont pu transcrire à la hâte, l’essentiel de cette chaleureuse allocution. ' a Iesrieurs, malheur à celui qui ne trouverait pas dans son n cœur des paroles pour louer et célébrer ce que nous entendons n ici! En voyant l’édilice que vous venez dlélever dans un si noble · n but, je suis heureux de me trouver l’organe du prince-prési- n dent, auquel le bien-être des populations soulïrantes est si » cher. J‘aime à vous exprimer hautement ici toute la reconnais- n sance qui est due à M. de Rothschild pour l`heureux concours n qu`il préte au gouvernement. Je rapporterai au prince ce que n j’ai vu, ce que j‘ai entendu, et je suis sûr qu'au témoignage

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