Page:Archives israelites 13.djvu/343

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isntuns. 357 c'est pour qu’il y périsse de nos mains 'et qu’il y périm d’une mort cruelle. _ Le rabbin ne perdant pas courage, leur démontra qu’il n‘était pas permis de le condamner avant de l'avoir jugé suivant les règles de la loi, puisqu’il faisait partie de ceux qui lui obéissent; Voici donc mon avis, leur dit-il : Le lecteur va publier qu’il est défendu sous peine d’anathème, à aucun Djin, de faire le moin- · dre mal à cet homme,jusqu’à ce que la prière soit terminée. Nous le mettrons ensuite en présence du roi Asmodée, qui exa- minera sa cause, et qui décidera sa condamnation ou son abso- lution. Toute Vassembiée accueillit cet avis avec des applaudis- - sements. Les prières achevées, on introduit Dihon en présence d’Asmo- déc. · Prince, lui dit·on, voici un homme qui a été jeté parmi , nous parce qu’il a péché contre le nom de Dieu, en se rendant parjure et en violant les ordres de son père. b Ils firent ensuite l’énumération de toutes les calamités qui l’avaient poursuivi; mais pour nous, ajoutèrent—ils, nous ne voulons rien lui faire avant que vous n’ayez examiné, et que vous n‘ayez prononcé sur son sort, parce qu’il est un des observateurs de la loi. Après avoir entendu cet exposé, le roi assembla son conseil, leur pré- senta l`accusé et leur détailla sa position, ses griefs et ce qu’il avait souffert; il conclut en les invitant à étudier cette cause et à lui faire savoir leur opinion le lendemain matin, sans oublier · que le prévenu étant sectateur de la loi mosaïque, il fallait juger d'après les principes de cette loi. Les conseillers se retirent, ils examinent la question, et leur avis est une sentence de mort, parce qu’il est écrit dans la loi : Maudit soit celui qui a méprisé son père ou sa mére. (Deut., xvu,16.) Si cet homme a méprisé les ordres de son père, il est donc passible de la malédiction; l‘in- v dividu maudit, doit être puui de mort, comme le prouve l`exemple de Saûl, fils de Kiz, qui voulait mettre à mort Jonathan son fils, é qui s’était rendu coupable de désobéissance, en faisant ce que , son père avait défendu, sons peine de malédiction. (Sam. xvr), 59. l Ajoutez encore que cet homme a parjuré, et il est écrit : Dieu ne laissera point impuni celui qui aura pris en vain le nom du Sei- l gneur son Dieu. (Em., 20, 7.) Après en avoir ainsi délibéré, ils é l Digilized ny Googlc l l