Page:Archives israelites 13.djvu/380

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374 ununn ~ du double arbitre des manichéens :·le génie dulnen etcelni 4h' mal; la lumière et les ténèbres. Pour mon jeune ami, le ben ange fut la mère; maisle mauvais devait Pemporter, ce (ut l’aîenl... -- Nos penchants s’accordèrent facilement Une amitié durable, - et ceci est rare dans la société des enfants comme dans cdb des hommes, — nous unit bientôt comme deux frères. Ses dé- sirs fusent les miens; nes joies devinrent doubles, et les longs ennuis de la vie scolaire ne purent plus nous atteindre. in noir, nous aimions à nos isoler des jeux tapageurs de nos camarades, pour aller nous asseoir sous les grands maronniers de la cour. Là., il me parlait de sa mère,—son père, à peine s'il l’avait connu, —de sa mère, qui était nn ange de douceur; je plenraü encore la mienne; et puis nous rentrions au dortoir, serré l’nn contre l'a.utre, l‘esprit calme, rœaéréné, heureux comme ·ant jours, hélas! trop courts, où les doux chants de nos mères nous endormaient dans nos moelleux berceaux... Je ne dois point oublier une remarque que je tis bientot sur les habitudes de mon ami. ll était arrivé avec des sentiments d’une dévotion extrême escortée de mille superstitions que lui avait inculquées son grand-père. ll était constamment obsédé par la crainte pnérile de commettre unede ces légères péoadilles qui, selon lui, l’a.urait plongé dans la gébennc, dont sans doute ti lui avait fait une description plus terriiiante que celle de Penfer du Dante. ll faut se reporter à cette époque pour se üre nm idée de toutes les turpitudes dont on avait fanœé son jngnmentd gâté son esprit. A côté de ces exagération; on avait complétement négligé de nourrir son inlelligencedes bases rationnelles demotn sainte croyance, Le culte qu‘on lni avait ansrngné n’était qa"•n mélange bizarre, une macédoine hétérogène de p|ntiqneseu— fuses, qui, comme des myriadœ de vnmpires,me en! nluàém , aux principes viviliants de notre religion penren atnquer la pn- reté et leur divine emence. La prière, cete clnine invisible @

 relie l`hommo à Dien, magnétisme suhlirnequi établit · ··: nint-

l nements sympathiques de la créature vers soncréntenr, il la pa- l tiquait comme une obligation: lectnury instit étrnnguz- q Aplusieumrepriœsjeluien avnisinnnûaténnn été , S Digitized ny Google