Page:Archives israelites 13.djvu/409

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rnalnns. wi dépôt; elle voudrait Ie retenir, mais la voix fatale s’est fait enten- dre, il doit marcher. Nous nous retrouvons au deuxième acte, en Bulgarie, au pied du mont Hémus, chez Théodora. Irène et Léon se croient unis par les liens dusaug, mais ils s'aiment; des brigands déguisés en mar- chands leur demandent Phospitalité, et, pour prix de ce service, · eulèvent Irène. Un changement de tableau nous transporte à Thessalonique, où lœ marclnnds d’esclaves qui ont enlevé Irène exposent en vente leur proie ; seule elle a le privilège de plaire à Nicéphore, empe reur d’0r·ient. Aslrvérus apparait encore pour la sauver de ses mains: il proclame devant le peuple qu'elle est la lille de Bau- douin, la reine de Byzance. Une nouvelle épreuve réservée par Nicéphore à son audace, l’épreuve du feu, atteste la vérité de ses paroles. Irène est reconnue; mais, dans son palais, Théodora et Léon la rejoignent. Léon apprend qu’elle n’est pas de son sang, mais il comprend l’obstacle que le rang d'Irène oppose à sa passion, et fuit. Irène est pressée par le peuple de mettre un terme à la guerre civile en s’unissaut è Nicéphore; mais elle a promis sa foi à Léon. Nicéphore, instruit de cette passion qui ruine pour jamais ses vues ambitieuses, ordonne secrètement la mort de Léon. Mais Aslrvé- ros apparaît encore pour le sauver. Il est assez piquant que le réle de Sauveur Universel soit attribué dans la pièce à l'homme qui est éternellement puni pour avoir insulté celui que le chris- tianisme appelle le Sauveur. Léon ne veut pas devoir la vie à son terrible aîeul, mais les sicaires reculent d'épouvante en le recou- naissant; cependant le moment où il doit poursuivre sa marche est venu, et il est obligé d’abandonner son enfant à la rage des bour- maux. Léon, poigrardë et précipité dans la mer, est recueilli et sauvé par ce père qu'il a méconnu. Entouré de ses enfants, Ashvérus sent pour la première fois des larmes couler de ses yeux. Il anj- nonce la chute de Nicéphore, l’élévation d’Irène au trône, mais rl ' ordonne à ses enfants de le quitter. Tout à coup, il sent tout se confondre en lui, il croit que la mort, c’est-rl-dire le repos est ar~ rivé pour lui: alors l’éclair sillonue la nue, des vapeurs s'élè· rent dans les airs, la trompette du jugement dernier retentit, et Pou aperçoit Pimmerrse vallée de Josaphat : des anges font Yrrpptl de tous les trépassés, et les tombes s’ouvr·ent toutes: le depart s’o¤père alors entre les élus et les réprouvês... lais le chaos repa- ralt, et enfin ou revoit sur la grève le Juif—Errant qui se réveil? et se relève nous la pointe de l'épée de l’ange vengeur: ri avait au la un de see maux arrivée, et ce spectacle du jugement du- uier .... n’u été qu’uu rêve. Digitized ny Google