Page:Archives israelites 13.djvu/426

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O 420 ncnrvns dresser à eux exclusivement pour toucher l'orgueT Nous disons oœclusioement, parce qu’ils sont à leur tour exclus du service des églises? Mais telle n’est pas l'opinion qui prévaut au temple de Paris, etcela par des raisons que nous ignorons: le titre d'israé— lite n’est qu’une médiocre recommandation auprès du fonc- tionnaire dont nous parlons, à présent du moins; car il l'a autre- · fois invoqué, et il fait fonctionner un non israélite alternativement avec uu israélite. Mais comme, en présence de ce mauvais vouloir, · ces derniers se sont retirés, il se trouve que la tolérance n'existe dans le temple israélite de Paris qu’à l'encontre des israélites. Cette espèce de tolérance est elle sage ‘l ll faut croire que le Con- sistoire le juge ainsi, puisqu’il n'e pas désaprouvé l’administra· tion du temple., -— La Cour d'appel de Colmar vient de contirmer le jugement a qui condamne la commune d'0berdorf (Haut-Rhin), à payer aux israélites qui y avaient demeuré en 1848 et qui, depuis, se sont retirés à la suite de la brutale agression dont ils ont été l'objet, ' comme ceux de Durmenach et autres localités, à payer, disons- nous, la somme,de t60,000 fr. aux victimes de cette agression; malgré le plaidoyer de M. Ignace tlhautfour, qui a encore donné cours à ses sorties haineuses et intolérantes contre les israélites de l’Alsace , la cour a appliqué la loi à la commune d`0berdorf trop pauvre, à la vérité,pour payer. Cette condamnation, néanmoins, il faut |’espérer, empêchera Vaccomplissement d’actes dont le re- tour nous mènerait à la barbarie. 4 — Nous avons rarement parlé du Beth Hamedrasch de Paris, parce que, tout en approuvant ce qui favorise l`instruction quel · qu’en soit l‘objet, nous n'ignorons pas que les vues des fonda- teurs de cet établissement ne sont pas les nôtres. A juger par ce quitnous en revient, le Consistoire ne tardera pasà voir qu’i| lui devient un obstacle; déjàtous ceux qui n’approuvent pas les rares innovations qui se fontdans letemple consistorial se rétugientdans le Beth Hamedrasch; s’il arrive un israélite étranger qui est dans les tnémes dispositions, on l'y attire; il ne tardera pas à porter préjudice aux revenus du temple consistorial, et la ne s'errétera pas son influence rétrograde, si l‘on n'y met un frein. _ — Dans sa récente excursion ai Nancy, où il a présidé à l'i- nauguration du chemin de ler , M. H. Fortoul , ministre de l'in- _ structton publique, a visité les établissements d'instruction pu- blique; il s’est rendu au lycée et a voulu assister à la classe de rhétorique, faite avec talent par notre coreligionnaire, ll. la- thiasllémardiuquer. Le ministre asuivi avec intérêt Iesdivers exer- cices. et a mêlé fréquemmentses propres observations à celles du . professeur. Cette visite parait avoir laissé à M. Fortonl de bons souvenirs et Digitized ny Google l « L .