nnnns. ;¤l5i · rude morale à Yenseignement. Cette formalité semblait dictée par la ferme volonté de n’admettre que des jeunes gens de conduite irréprochable aux nobles ionetiens de l’enseignement. Cette année-ci les candidats protestants et israélites n`avaient pas reçu, il y a quelques jours, leur lettre d‘admission au con- cours : ce silence inquiétant, quand les lettres destinées aux au- tres.omdid.ets étuieridissribriées. a amené un des candidats à chercher des explications à une source officielle, au ministère de iïndmctien publique : etlà il lui aurait été rümmlu que le mi- nistre n’¤nit pas à motiver son refus düdmisdon. Comme ·cette mesure s atteint priicipslement ies israélites ret les protestants, XIB supposmsque ile motif de leur exclusion est leur ·reHgi0n_ Et à moins de déclarer officiellement que tous les Français ne sont pas également admissibles à tous les emplois, que tous les cultes usresrmt pas titu•es,¤il nous senlrle smpenible de fermer me our- rière aux lis de iïançaisremplisnu hœsalesobligstions civiles aussi bien que leurs concitoyens. lons avns vu les doubles des certilcats délivrés à nos coroll- giunaires par tes proviseurs, les professeurs et les chefs dîn- sütrrtien, et qui tous témoignent de la conduite irrvéprochahle, des études solides de ces jeunes gens ; ils appartiennent vous à ~des familles dont la situation est intéressante à tous égards, qui se sont imposé de rudes sacrifices pour les faire entrer dans Pensei- ·gMme*l|, et qui, au moment •l’en recueîltir le fruit, se voient inopinément frustrés et cruellement déçues. Le Moniteur du 1* noùt classe par cultes les candidats qui se sont présentés, et'êgallernent par cultes les candidats adniis au concours. Nous avons appris que des candidats appartenant aux _ cultes non catholiques on_t été admis pour les sciences. ` ‘ · S. Csssiv. ' ,.,.'îZ*· · I · _ . ·» tt; Q ~ . .
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