Page:Archives israelites 13.djvu/494

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488 nmnvn redoubler de zèle pour sntïire à Porganisation npide de ee sœ- vice funéraire. , _ · Une foule extrêmement nombreuse d‘israélites de toutes les professions remplissait les sacrés parvis; les sociétés de bienfai- sance (hebroth) y étaient au complet; les consimoires y étaient largement représentés, les écoles israélites occupaient leur place ordinaire; les dames seules n‘avaient pas été admises et nous le regrettons : ce n‘est pas la femme qui est de trop dans un endroit où l’on prie et dans un moment où l’on pleure. Ce qui seul peut expliquer cette exclusion, c’est le wneours immense des tidèles qui avaient tout envahi. Le corps du défunt a été placé sur un magnifique catatalque revêtu de velours noir et entouré de cierges; puis les chœurs ont exécuté les Psaumes usités en pareille circonstance. _ M. lsidor, Grand-Rabbin du consistoire de Paris, a fait ai- A tendre, d’une voix émue et entreeoupée de sanglots, quelques paroles où il a retracé A grands traits la vie modeste, l’ardœte piété et Pinépuisable charité du vénérable pasteur, quisedé- pouillait pour les pauvres, et dont les honneurs n’ont pas un seul instant ébloui l’â.me. Nous mettons sous les yeux de nos lecteurs ce discours tou- chant : le sujet était propre à inspirer l’orateur. Ce discours pet- dra peu, à la lecture, du prestige tout particulier que lui donnait l’appareil funèbre du temple où il a été prononcé. s Il a été écouté dans un morne recueillement, puis les dllllîl sacrés ont recommencé, et le corps a été porté du temple sur le corbillard. Nous ajouterons que ce discours constitue à lui senl· la cérémonie, car le chant ne répondait pas snftisamment A la circonstance. Tandis qu'au dedans du temple, l’0r~dre était maintenu par un détachement de gardes républicains à pied et par des sergents de f ville, au dehors, la foule nombreuse de oenx que le temple n'a- vait pu contenir ou de ceux à qui leur qualité de eolien en fer- mait l‘entrée en ce joru· de deuil, remplissait la rue entière, ai , la circulation était littéralement interceptée et dont toutes la q issues étaient gardées parties gardes républicains à cheval. p Quandlecor,psaétéreplaoés¤·lediarquidevailec•¤ddr¤‘ l l l l

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