Page:Archives israelites 13.djvu/569

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rinhuus. 3]; thee IIébreux,·pe¤ple.essentiellement agricole, imfaimimt pu consister le mérite de lafemme dans une alarnmee aiaisaté, mais dans toutes les vertus maternelles, dans l'amour delama- gesse etdu travail domestique. Le portrait de la femme forte, tel' qn‘elle se trouve dépeiete au chap. xxxr des Proverbe, n’est pas le fruit d’une imagination exaltée, mais un mi tableau dn mœurs dont la véracité estconfirmée par mille faits bibliques. C‘est Betbsabée, épouse du roi David, qui, quoiqaereine, con- fectionne elle—méme la toile et les étoffes pour les habits de sa famille, comme le faisait la mère de Samuel; c’est Thamaie, fille . du roi, qui, quoique princesse, prépare elle-même ses aliments et sert à table comme le faisaient autrefois les femmes des pa- triarches. Ges occupations domestiques n’empéciiaient pas certaines femmes de s'élever à la hauteur du prophétisme, de s’inspirer des idées les plus sublimes et de se placer au niveau de l’enthou- eiasme poétique des Moïse, des David, des Asaph, des Héman. Débora était juge d`lsraël; la victoire remportée sous sa con- duite sur Sisra, lui inspire une de ces héroîdes au-dessus des plus beaux épisodes de l’lliade qui n’était pas encore née. Si Débora s’élève au sublime, dans un chant de triomphe, la mère de Samuel déborde dans des actions de grâces sur son bonheur domestique dans des expressions qui dépeignent le sentiment de l’am0ur maternel â son apogée. Si les collecteurs des livres bibliques n‘ont fait entrer dans le canon que quelques fragments poétiques des femmes célèbres en I Israël, c'est qu’ils considéraient que le silence, la réserve et la modestie sont l’apanage du sexe, HDEID '|`7D hit H1123. il n’est pas moins vrai que le don de la prophétie, c`est·à·dire de la parole inspirée, a été conféré à plusieurs femmes : sur les ordres du roi de Juda, le souverain pontife et les principaux de la cour vont consulter Houlda qui, àrlérusalem, se trouvait â latéte d’une école prophétique. Cette femme exprime ses prédictions avecune telle liberté, qu’en parlant de la personne royale, elle ·di·t àl! députation : « Allez dire à Phomme qui vous aenwojé versimoi » (ll Rois, xxrr, 15), et cependant tlosiss ‘l"avait consultée dans des vues pieuses;'c’est·que la majesté ·Ioyale·devai•t e’efl'twer·de- ,