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56 ancmvxs nant, lui disant de la lire; cette lettre contenait une invitation pour se rendre à Bone , dimanche dernier , 14 courant, pour assister à la distribution des prix; mon père s'y est rendu. » M. le sous-préfet a fait un discours magnifique. Un quart d'heure après, on a appelé Bachhofer, colon à Barrel, AH prix de maïs, 100 fr. et une médaille d`argent. Je n’ai pas besoin de vous dire combien cela nous a été sensible et le courage que cela nous donne. Je me suis empressée de vous en faire part aussi- . tôt la nouvelle reçue, car je suis assurée que cela vous fera / plaisir. » Je vous dirai, chère maitresse, que les travaux sont en grande activité chez nous, nous avons déjà labouré et ensemencé en blé, seigle et fèves une bonne quantité de terrein. Je ne puis vous dire avec quel zèle mes parents vont au travail. Ils partent tous les matins au point du jour et ne reviennent qu‘à la brune. Je voudrais , chère maîtresse , que vous puissiez voir notre jardin, nous avons toutes sortes de légumes et, entre autres, des pommes de terre que nous pourrons arracher dans un mois. n Cela n‘empêche que nous avons encore beaucoup de terrein à travailler. Que Dieu veuille nous laisser la santé et nos travaux ne soulïriront pas. Nous voyons que l‘Etre·Supréme nous pro- tége beaucoup , car, depuis trois semaines, nous avons un temps superbe, il n‘y a que quelques gelées blanches de temps à autre. n — Comme tous les ans, M. de Rothschild a fait remettre à cha- cune des mairies de Paris , mille bons dte pain, et pour deux d'entre elles il a augmenté son envoi de la moitié en raison du grand nombre de leurs pauvres. - Ceux qui ont assisté à la célébration d'un mariage dans le rite portugais conviennent que les cérémonies en sont très-belles, les chants très·touchants. C’est ce qu’on a remarqué , entre au- tres, à un récent mariage qui avait pour l'auteur de ces ligues un intérêt particulier. Un compositeur célèbre , présent à la céré- monie, en a été frappé tout le premier; il a admiré, entre autres: le dernier morceau qui constitue une sorte de dialogue rhythmé du plus puissant ell`et entre l’ofticiant et le chœur. Ne pourrait-ou pas adopter ces chants dans le temple consis- ' Digitized ny Google