Page:Archives israelites 13.djvu/74

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1| nuttna tholique, n lainaer apprit que c’était en vain que j'a¤ia plaidé leur cause auprès dequelques personnes intluentea, alaineadq, me dit·il, je trouverai les fonds pour secourir de si gr·andeain· fortunes, etje ferai rougir ceux qui, dans le malheur cornrnaa., ont repoussé leurs frères. a ll lit comme il le dit. Il orgaüsades concerts, des spectadea,.il fit agirsesamis.Plus d‘unmdheu- mux lui doitson pain quotidien et quelques-uns une posiaim.lm· ` norable. Tout cela, Monsieur, aura aux yeux de vos lecteurs, un plus , grand mérite, quaudils se rappelleront que Mainzerétaituhé- `tien, hormne religieux et fœventdans aa croyance. En tendant une main fraternelleaux israélites polonais, en leur ollîaaat Pap- pui de saplume, desonztalentetde sesndationnil rtestaitâdèle aux principes d‘arneur et de charité. La Providence serablal le destiner à nous présenter un tableau plus frappantdn rappro- chement des deux croyances. ~ lainzer , tout dévoué aux travailleurs , voulait populaniser Penseignement du chant parmi les classes laborieuses. D'u·n côté, il voulait ajouter un attrait au travail, de l’uutre, il était convaincu que la musique adoucit le cœur, moralise Phontrne et réveille toutes les fibres sensibles et généreuses de l’àme. C’eat dans ce sentiment et dans cette conviction qu’il faut chercher la première pensée de sa méthode populaire et de cet ensei- gnement. par groupes qu'il a introduit en France et en An- gleterre. , _ Après la huitième leçon, les ouvriers dirigés fpar lui savaiul. déjà entonner avec un admirable ensemble un` chant pourbo- norer le travail, une prière ou un hymne à la gloire de l’Éternel. Les voix rauques devenaient harmonieuses, les chants frivolesou obscènes cédaient la place à des inspirations plus dignes des classes laborieuses. Les curieux, les artistes, les femmes assis- taient à ses soirées, où trois ou quatre cents ouvriers, après avoir quitté leurs outils, venaient le soir rivaliser avec les chœurs de l’0péra. . Parmi les curieux les plus assidus que _ces chants du soir at-

>·· t , on remarquait un respectable vieillard entouré de ses

alles charmantes. C’était une des plus honorables familles is- ` Digitized ny Googlc