Page:Archives israelites 13.djvu/99

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rsusurxs. 95 , sentir la faute commise par Dihon, en violant ses serments et trzmgressant les ordres de son père. ll déchaîne une tempête violente qui vint assaillir le vaisseau qui fut brisé, et tous les hommes de Féquipage furent engloutit, parce qu`ils avaient été lacause du crime par leurs conseils et leur iusiuauce. Quant àDibon, Dieu ordonna au génie préposé au gouvernement de limer, de le faire aborder tout nu et sans chaussure dans une ile déserte située aux extrémités du globe, afin de lui faire suppr- ter la peine de son péché. ' . Quand Dihon se vit sur cette plage, il commença à compren- dreque le ciel était irrité contre lui, et que le jour de la ven- geance et du malheur était arrivé pour lui. Levant les yeux au ciel, il confesse que la sentence portée contre lui était juste. li se mit ensuite à parcourir le rivage de la mer, pour voir s`il ne rencoutrerait point par hasard quelqu'habitant ou au moins quelque chose pour manger, ou pour se vêtir, parce qu’il était. ausi uu qu’au moment de sa naissance. Après avoir marché pendant un jour entier, il trouva uu arbre dent les rameaux s’é- A tendaient sur le bord de la mer. ll pensa alors en lui-même. ll n’est pas possible que des hommes n’aient point planté cet ar- hte. Cette pensée l’encouragea à continuer ses recherches pour ' voirs’il trouveraitquelqu’aliment. Mais la nuit arrivait et couvrait laterre de ténèbres; il se donna une peine inutile : il ne trouva rien. Quand il vit qu’il n’y avait plus pour lui d‘espoir de rien rencontrer qui pût satisfaire à ses premiers besoins, il cueillit de jeunes branches et des feuilles de l’arbre pour s’en faire une couverture qui le protégeât coutrele froid de la nuit. Vers le mi- lieu de la nuit il entendit les rugissemeuts d’un lion furieux, ' qui shvançaitde son eoté pour le dévorer. A cette vue, il fut saisi d’une frayeur mortelle, pensant que ce lion pouvait bien être un instrument de la vengeance divine pour le puunir d’a· , voir méprisé les ordres de son père et ses serments. Il éleva la _ voix vers le ciel en versant des larmes de repentir, et pria Dieu üpaiser sa colère, de le regarder d’un air de miséricorde, et de ne pas le livrer à une mort aussi cruelle. Alors, saisissant . lesbranches de l'arbre, il s’en servit pour s’élever au milieu de la touffe de rameaux le plus haut qu’il put. Quand le lion ne Digitized ny Google | .