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1,426,268 90
Mais, à son tour, cet exercice laissait des dettes à payer en 1810, savoir :
1° pour divers marchés, 
233,301 14 271,391 14
pour divers mandats émis, 
29,461 28
pour diverses délégations du Môle, 
8,828 72
Les Dépenses générales de 1809 ont donc été de 
1,697,860 04
Les Recettes générales ayant été de 
1,436,159 86
Les Dépenses ont excédé les Recettes 
261,700 18

Ce résultat était inévitable, en présence des besoins de la place du Môle et de la flotte. Nous trouvons même, dans le tableau représentant sous ces chiffres, l’observation suivante

« La dépense pour la marine doit être évaluée à 447,571 g. 66, et celle pour le Môle à 298,904 g 58, attendu que les vivres qui ont été fournis à l’une et à l’autre, provenant des magasins de l’État, montant, pour la marine, à 78,985 g. 24, et pour le Môle à 96,696 g. 67, ne sont point compris dans les chapitres 3 et 7, mais bien au chapitre 6 (inspection de vivres), comme il appert aux états. »

Les comptes de Bonnet, pour l’année 1809, confirment pleinement la justice que nous avons rendue à ses talens de grand administrateur, à ses lumières, au chapitre XI de ce volume[1].


Quant aux événemens de la partie de l’Est, il y avait déjà quelques mois qu'ils étaient terminés, par la capitulation de Santo-Domingo.

Au mois d’avril, les Anglais avaient augmenté le nombre des batimens qui bloquaient cette place, sans pouvoir empêcher néanmoins qu’elle reçût de temps en temps des approvisionnemens en farines, etc., par des corsaires français, ou sortis du port ou envoyés

  1. Ces comptes ont été dressés par Inginac, chef du bureau des finances a la secrétairerie d'État : ils prouvent sa capacité incontestable.