Page:Aristophane, trad. Talbot, 1897, tome 1.djvu/207

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STREPSIADÈS.

Mais, mon bon, la malheure est arrivée.

SOKRATÈS.

Oh ! le mollasse ! enveloppe-toi la tête. Il faut trouver un procédé artificieux, une ruse.

STREPSIADÈS.

Hélas ! qui m’enveloppera, comme procédé artificieux, d’une peau de mouton ?




SOKRATÈS.

Voyons maintenant ! Commençons par regarder ce que fait notre homme. Hé ! l’homme ! Dors-tu ?

STREPSIADÈS.

Par Apollôn ! non, je ne dors pas.

SOKRATÈS.

Tiens-tu quelque chose ?

STREPSIADÈS.

Par Zeus ! rien du tout.

SOKRATÈS.

Rien absolument ?

STREPSIADÈS.

Rien qu’un certain objet dans ma main droite.