Page:Aristophane, trad. Talbot, 1897, tome 1.djvu/333

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BDÉLYKLÉÔN.

Par Dèmètèr ! tu ne resteras pas ici davantage, mais je t’enlève et je t’emporte.

PHILOKLÉÔN.

Que fais-tu ?

BDÉLYKLÉÔN.

Ce que je fais ? Je veux te porter d’ici dans la maison : autrement, les témoins manqueront aux accusateurs.

PHILOKLÉÔN.

Un jour Æsopos étant à Delphœ…

BDÉLYKLÉÔN.

Cela m’est bien égal.

PHILOKLÉÔN.

Est accusé d’avoir volé un vase consacré au Dieu. Alors il leur raconte comment l’escarbot…

BDÉLYKLÉÔN.

La peste ! tu m’assommes avec tes escarbots.




LE CHŒUR.

Je t’envie pour ton bonheur, vieillard. Quelle différence avec ses habitudes frugales et son existence ! Instruit maintenant d’une manière tout autre, il va sans doute changer de sentiment au sujet des jouissances et de la mollesse. Peut-être cependant ne voudra-t-il pas ; car il est difficile de renoncer au naturel que l’on a toujours