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Page:Aristophane, trad. Talbot, 1897, tome 1.djvu/336

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XANTHIAS.

Un seul que voici.

PHILOKLÉÔN.

Et quel est le malheureux ?

XANTHIAS.

Le second fils de Karkinos.

PHILOKLÉÔN.

Je n’en ferai qu’une bouchée. Je l’anéantirai sous une emmélie de coups. En fait de rhythme, il n’y entend rien.

XANTHIAS.

Mais, malheureux, il y a un second tragique de la dynastie des Karkinos, qui se présente : c’est le frère de l’autre.

PHILOKLÉÔN.

De par Zeus ! j’en fais mon dîner.

XANTHIAS.

Mais, de par Zeus ! tu n’auras que des cancres : voici encore un troisième Karkinos.

PHILOKLÉÔN.

Qui est-ce qui rampe donc ainsi ? une écrevisse ou un faucheux ?

BDÉLYKLÉÔN.

C’est un pinnotère, le plus petit de sa race, celui qui fait de la tragédie.