Page:Aristophane, trad. Talbot, 1897, tome 1.djvu/380

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TRYGÆOS.

Ohé ! escarbot, à la maison, à la maison ! Revolons-y.

HERMÈS.

Il n’est plus ici, mon cher.

TRYGÆOS.

Où donc est-il allé ?

HERMÈS.

Il s’est attelé au char de Zeus, et il porte la foudre.

TRYGÆOS.

D’où le malheureux aura-t-il donc sa pâture ?

HERMÈS.

Il savourera l’ambroisie de Ganymèdès.

TRYGÆOS.

Et comment descendrai-je ?

HERMÈS.

Sois tranquille ; très bien, du côté de la Déesse.

TRYGÆOS.

Par ici, jeunes filles, suivez-moi vite ; car bon nombre de gens vous désirent et vous attendent tête levée.




PARABASE ou CHŒUR.

Va donc avec joie. Pour nous, mettant ces objets entre les mains des gens de notre suite, donnons-les-leur à