Page:Aristophane, trad. Talbot, 1897, tome 1.djvu/71

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LAMAKHOS.

Quel bruit résonne autour de mes demeures étincelantes d’airain ?

LE MESSAGER.

Les stratèges t’ordonnent de prendre sur-le-champ tes cohortes et tes aigrettes, et d’aller garder la frontière, malgré la neige. Car on leur annonce qu’au moment de la fête des Coupes et des Marmites, des bandits bœotiens vont faire une invasion.

LAMAKHOS.

Ô stratèges, plus nombreux qu’utiles ! n’est-il pas dur pour moi de ne pouvoir être de la fête ?

DIKÆOPOLIS.

Ô armée polémolamaïque !

LAMAKHOS.

Malheur à moi ! Tu ris de mon infortune !

DIKÆOPOLIS.

Veux-tu combattre contre un Géryôn à quatre ailes ?

LAMAKHOS.

Hélas ! hélas ! quelle nouvelle m’apporte ce second messager ?

UN SECOND MESSAGER.

Dikæopolis !

DIKÆOPOLIS.

Qu’est-ce ?