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Page:Aristophane - Théâtre 1889 tome 2.djvu/117

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LES OISEAUX. 107

unirent jadis à l'Olympienne Junon, le puissant roi qui, du haut de son trône, commande aux autres dieux. G hymen I ô hyménée 1 Le brillant Amour aux ailes d'or tenait les rênes et conduisait le char; c'est lui qui prési- dait aux noces de Jupiter et de l'heureuse Junon. hymen 1 ô hyménée !

PISTHÉÏÉRUS, LE CHŒUR.

PISTHÉTÉRUS.

J'entends avec plaisir vos hymnes et vos chants mélo- dieux; je suis charmé de vos paroles. Mais çà, vantez les tonnerres, les éclairs, les foudres dont je suis armé.

LE CHŒUR.

Rayons dorés, clartés brillantes des éclairs que lançait Jupiter t Et vous, brillants éclats du tonnerre, qui faites tomber la pluie, c'est maintenant notre roi qui vous tient en son pouvoir, c'est par son ordre que vous ébranlerez la terre. hymen, c'est par toi qu'il a soumis tout l'uni- vers et qu'il a fait asseoir cette auguste beauté qui ren- dait Jupiter l'arbitre suprême des dieux et des rois. O hymen ! ô hyménée l

PISTHÉTÉRUS.

Volez, oiseaux ; volez. Suivez l'épouse et Tépoux jus- qu'au palais de Jupiter, auprès du lit nuptial. A moi, chère épouse, prends-moi par les ailes et dansons. Élève- toi avec moi, en m'élevant moi-même je t'élèverai aussi.

LE CHŒUR.

Allala t ô péan I ô tralala vainqueur t ô le plus grand

des dieux f

FIN.

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