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CHŒUR DE VIEILLARDS.

Babai ! Le mal acquiert une intensité affreuse, il va toujours en empirant.

UN DES AMBASSADEURS.

Aucune expression ne peut rendre cela, et qu’en est-il besoin ? Allons, qu’on nous envoie quelqu’un pour faire la paix avec nous, à quelles conditions que ce soit.

CHŒUR DE VIEILLARDS.

Vraiment ! Je regarde ces étrangers comme de jeunes lutteurs qui ne peuvent souffrir sur eux aucun vêtement, on sorte que cette maladie d’athlètes ne peut se guérir que par l’exercice.


LES MÊMES, UN PREMIER ATHÉNIEN SANS PRENDRE GARDE AUX LACÉDÉMONIENS.


PREMIER ATHÉNIEN.

Qui nous indiquera où est Lysistrata ? Car voilà l’état où notre sexe est réduit.

CHŒUR DE VIEILLARDS.

Bon, et vous aussi, vous avez cette maladie. Est-ce que vous êtes sujet aux spasmes dès le matin ?

PREMIER ATHÉNIEN.

Ah dieux ! Nous ne pouvons y tenir, quand cela nous prend. Et si quelqu’un ne termine promptement la paix entre nous, il nous sera impossible de ne pas avoir recours à Clisthène[1].

  1. Clisthenum futuemus. (Brunck.)