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25 THEATRE D'ARISTOPHANE.

des chœurs composés des dieux mêmes, et de la réunion de leurs voix résulte une céleste symphonie. (On entend le son d'une flule,)

PISTUÉTÊRUS.

ciel, que la voix de cet oiseau est charmante t Tout le bocage est rempli des plus douces émotions.'

��ëvelpide. pisthétérus.

ÉVELProB. PISTnÉTÉRUS.

��Tais-toi. Qu'y a-t-ilî Te tairas-tu ^ Pourquoi?

ÉVELPIDE.

Ne vois-tu pas que la huppe se dispose à chanter de nouveau ?

lA HUPPE.

Epopoi, popopo, popoi, popoi, iô, iô, itô, itô, itô, itô, itô : que quelqu'une de nos compagnes accoure ici. Venez, ô vous tous, qui butinez dans la vaste étendue des cam- pagnes fertiles, vous tous variés à l'infini, qui ne vivez que de blé, vous qui, d'un vol léger, cherchez, en gazouil- lant, les petites graines, et vous qui, sur le haut des sil- lons, vous plaisez à chanter, avec votre voix grêle, tio, tio, tio, tio, tio, tio, tio, tio.

Et vous qui, dans les jardins, sautillez à travers les branches de lierre, vous, habitants des montagnes, et vous, amis de l'olivier sauvage et de l'arbouse, rendez- vous au plus vite h mes prières : trioto, trioto, trioto totinx.

Vous aussi qui, dans les vallons marécageux, vivez de

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