Page:Aristote - Politique, Thurot, 1824.djvu/137

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de la cité, puisque les personnes dont nous venons de parler sont les parties de la famille, et que la vertu de la partie doit être en rapport avec le tout, il faut nécessairement qu’on dirige l’éducation des femmes et des enfants, en ayant égard à la forme particulière du gouvernement, s’il est vrai que l’état soit intéressé, pour son bien, à ce que les femmes soient vertueuses, et les enfants sages et dociles. Or, il y est nécessairement intéressé : car les femmes sont une moitié des personnes libres, et les enfants sont destinés à prendre un jour part au gouvernement. Ainsi, après avoir établi sur ce sujet les principes que l’on vient de voir, il faudra revenir ailleurs sur ce qui reste à en dire. Mais, sans nous y arrêter davantage, commençons à nous occuper d’autres objets ; et d’abord, examinons les opinions de ceux qui ont exposé leurs pensées sur la meilleure forme de gouvernement.