Page:Arnac - Le Brelan de joie.djvu/110

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Je voudrais, à mon souper,
Que ma table fût bien garnie
D’un bon levreau bien lardé
Avec une perdrix rôtie,
Et force oranges par-dessus :
Je ne demanderais rien plus,
Sinon à boire
À boire ;
Et toujours vidons
Les flacons
Vidons les flacons !

Et les trois compères achèvent en chœur, vigueur et liqueurs :

Je voudrais, à mon coucher,
Que ma couche fût bien garnie
De deux beaux draps blancs et nets,
Aussi d’une fille jolie ;
Elle dessous et moi dessus :
Je ne demanderais rien plus,
Sinon à boire ;
À boire ;
Et toujours vidons
Les flacons
Vidons les flacons !

La noce trépigne d’aise, et on