Page:Arnac - Le Brelan de joie.djvu/158

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— Par mon turban vert ! vous voulez me faire boire, à moi, Pacha à trois queues, ce que boit mon cheval ?

— Alors quoi ? fait Angélique… L’Alcoran vous défend le vin…

— Mais le médecin l’ordonne ! dit Vrille… à cause de la santé du Pacha…

— Serait-il malade ? s’écrie la vieille Cabajoutis.

— Au contraire ! dit Vrille… C’est parce qu’il a une santé de fer : je crains que l’eau ne le rouille !

On apporte le pâté. A sa vue, le Pacha se dresse, ouvre son Coran, et lit gravement un autre verset !

— Etsepelam ! ùo sec snohcoc-àl tno-sli erocne êvuort aç ?

Et les deux icoglans répondent :

— Siov al elueug selle’uq tnoj…

Les dames de Cabajoutis écoutent encore avec respect. Elles pensent que l’islamisme est benoîte religion. Les trois compères, qui ont entamé le