Page:Arnac - Le Brelan de joie.djvu/200

La bibliothèque libre.
Cette page n’a pas encore été corrigée

enfants, et dix enfants qui ne don- nent même pas à boire à un père ! — C’est une chaudasse qui trompe son mari, et qui se lamente ensuite d’avoir des enfants de cocu ! — C’est être treize à table, quand il n’y en a que pour dix ! — Qu’en disent les mâtines, les guenipes, les bordelières, les ca- rognes, les gourgandines, les catau, les friquenelles, les roussecagne, les gaupes, et autres putasses ? — Elles disent que si tu les traites ainsi, c’est parce qu’elles n’ont pas voulu cou- cher avec toi ! — Ha ! Ha ! — Le poêle dit au chaudron : « Ote-toi de là, cul noir ! » — Verse ! et ne renverse ! — Je vois mille bouteilles ! — En amour, dis-moi, rie à rac, s’il faut s’appliquer à plaire ? — Il faut s’appliquer tout court ; car, pourquoi plaire ? Quand je torche un plat, est-ce que je m’occupe si ça lui plaît ? — Usons des femmes comme de nos culottes ! — J’entends… Mais encore faut-il ne point leur faire de mal ! — Couïon !