Page:Arnac - Le Brelan de joie.djvu/235

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pour enlever une tache ? Qui se crè- vent les yeux pour ne pas se voir mou- rir ? Qui avancent la pendule pour que l’heure de dormir sonne plus tôt ? Qui perdraient leur cul s’il n’était attaché ? Qui, quand ils font dix lieues à deux, disent que ça fait cinq lieues chacun ? De ces fagotins qui n’ont une tête que pour empêcher leur cravate de mon- ter trop haut ? Comme dit l’autre : On ferait un bien mauvais livre de ce que tu sais, mais on en ferait un bien bon de ce que tu ne sais pas ? Et ce nigaud dit : « A cause ? » Et ce sot demande : « Pourquoi ? » Pourquoi le clou n’aime-t-il pas le marteau ? pourquoi le cochon n’aime-t-il pas la poêle ? Pourquoi le postère n’aime-t-il pas le bâton ? Non ! Non ! de ma vie, je ne reviendrai à ce moulin, où on n’y moud que chamailles ! Et c’est bien la dernière fois que je prends garce pour autant ! Tu aimes le civet. En mangerais-tu à tous tes repas ? Garde-toi donc du civet de mariage !