Page:Arnac - Le Brelan de joie.djvu/240

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tout en langue ! Le jour, elle te tourne la tête, la nuit, elle te tourne le cul ! Qui perd femme gagne ! Le bruit, les enfants, la poussière, toutes choses vaines, la femme les fait !

La femme est à trois étages :
Pucelage, mariage, cocuage.

Ce n’est pas par la tête qu’elle s’emplit ! Elle fait semblant, le jour, d’avoir peur des veaux, et, la nuit, va voler des bœufs ! Ex nihilo nihil ! Rien n’a qui femme a ! Si la nuit, il n’y a point de femmes laides, le jour il n’y a point de bonnes femmes ! La femme est un roseau qui se sert d’un bâton ! Ce qui lui entre par un trou lui sort par tous les autres ! Elle te fait cornu pour un pouce de plus ! Elle a deux mains : l’une pour prendre, l’autre pour perdre ; deux oreilles : l’une pour entendre, l’autre pour oublier ; deux yeux : l’un pour regar- der sans voir, l’autre pour voir sans