Page:Arnac - Le Brelan de joie.djvu/276

La bibliothèque libre.
Cette page n’a pas encore été corrigée

garce, devise de meilleure humeur :

— Pousse ! Boute ! File ! Et bran pour la Ville ! qu’elle pinte à la rivière, chante psaumes et fasse l’amour à son argent ! Morbus pour elle, Vénus pour nous ! M’amie, n’es-tu pas trop perpendiculaire, anus contre ânon et tout habillée de moi ? Préfères-tu âne à paillasse ? longues oreilles à gros oreillers ? et ces champs de coquelicots aux fleurs en papier de ta chambre ? Çà, Marie ! Gertrude ! Biandine ! Belle-qui-ne-m’a-pas-dit-nom ! si ton histoire est plaisante, conte-la !

La catau secoue sa tignasse de nuit, et fait le récit suivant :

— Je suis Carmen, et voici mon histoire : Mon père est un grand d’Espagne ; il descend des Puerta del sol. Le roi ne fait rien sans lui ; il est son porte-coton ! J’ai été élevée à la Plaza de Toros, qui est le Palais des Rois, et éduquée comme une cachucha ! Je sais danser l’escurial, broder