Page:Arnac - Le Brelan de joie.djvu/277

La bibliothèque libre.
Cette page n’a pas encore été corrigée

la camarilla, et chanter l’alguazil en jouant de l’hidalgo… Quand j’eus atteint mes seize ans, mon père me dit : « Caramba ! je vais t’envoyer en France, pour parachever tes études ! » Et il me confia à une séguedille, qui me mena dans cette ville et me fit entrer au couvent d’où vous m’avez enlevée. Ce n’est pas qu’on y enseigne mal : non ! c’est un très bon couvent ! Nous avons, à de certains jours, jusqu’à cinquante professeurs — et presque jamais les mêmes ! Révérend Père, Abbesse, Novices étaient pleins de gentillesse, et la mère tourière nous faisait bon nutriment ! Mais on y est trop recluse ; je n’y pouvais plus durer ! C’est pourquoi j’ai eu l’idée de ce billet, que vous avez ramassé. Tout de suite, vous m’avez reconnue, à cette lentille que j’avais marquée, et une fois dans ma cham- bre, quel jeu ce fut pour vous de débâcler le volet ! Et voilà comment, par vos soins, je vais revoir mon