Page:Arnac - Le Brelan de joie.djvu/313

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d’une bouteille ! — Bien ! bien ! mon ami ! mais, en matière liquéfiante, un vaut-il pas mieux que deux ? — Sotte question ! — Deux valent mieux qu’un ! — Est-ce dire que tu préfères deux verres à un baril ? — Oui, si c’est vin de grenouilles ! — Hé ! nous prends-tu pour des seaux ? — Bois le vin, laisse l’eau au moulin ! Pour moi, en vin, je vois rouge ! — L’homme absurde est celui qui ne change jamais : goûte à ce blanc ! — C’est vin de trois feuilles ! — Il aviné ! — Il est juste dans sa boîte ! — Ho ! ho ! Les bouteilles sont femmes ! -— Que veux-tu dire ? — Elles montrent leur cul ! — Vite ! changeons ces effrontées ! — Mar- tine ! Holà ! du vin frais ! — Où est la garce ? — Elle est en cave ! Chasse- mulet, prends-moi ce pot et va le lui faire emplir ! — Et sois prompt : ne la mets pas en perce !

Tu es un bon cellerier ;
Quand à la cave il faut descendre