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PENSÉE FRANÇAISE

ne rend justice ni au journaliste, ni à l’écrivain. On s’imagine facilement d’ailleurs les difficultés qu’a comportées la préparation du recueil. Difficultés provenant de la nature même de l’œuvre, dont la plus importante est évidemment la dispersion de la pensée de M. Asselin en de nombreux articles éloignés les uns des autres et portant sur des faits aujourd’hui oubliés, souvent indiqués seulement par un nom, par une allusion, ou sur des textes dont la reproduction était impossible à cause de leur longueur. Difficultés provenant, de considérations à demi étrangères à l’œuvre elle-même, que seul M. Asselin aurait pu résoudre. Une édition complète de son œuvre, abondamment annotée, pourra lui rendre justice. Il est malheureusement à craindre que des obstacles de toutes sortes n’en rendent la publication impossible d’ici plusieurs années.

Il me reste à remercier un vieil ami de M. Asselin, M. Ægidius Fauteux, à qui j’ai soumis Pensée française page par page, d’avoir voulu me conseiller sur les questions d’opportunité qui se posaient.

Gérard DAGENAIS