Page:Asselineau - André Boulle, ébéniste de Louis XIV, 1872.djvu/21

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« Ce cabinet, écrit Félibien, a de tous les côtés et dans le plafond des glaces de miroir avec des compartiments de bordures dorées sur un fond de marqueterie d’ébène. Le parquet est aussi fait de bois de rapport et embelli de divers ornements, entre autres des chiffres de Monseigneur et de madame la Dauphine ». Il donnait, nous apprend M. Soulié dans son Livret de Versailles, sur une galerie basse qu’on nomme maintenant la galerie Louis XIII.

Une autre réclamation, plus grave puisqu’elle fut plaidée en justice, est celle de Crozat, le financier, celui que l’on appelait Crozat l’aîné, ou le riche, qui logé d’abord à la place des Victoires, fit ensuite bâtir un des hôtels de la place Vendôme.

Crozat avait commandé à Boulle diverses pièces d’ameublement, quatre piédestaux, deux armoires, un socle. Boulle ne les livrait pas. Les choses en vinrent au point qu’en 1697 le financier fit faire sommation à l’ébéniste. Ce fut le commencement du procès, qui ne dura pas moins de deux