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INTRODUCTION.

2o Les | Tragiques | ci-devant | donnez au public | par le larcin de Prométhee | Et depuis | avouez et enrichis | par le Sr d’Aubigné (sans lieu ni date, petit in-8o). — Cette édition précieuse est beaucoup plus rare que la précédente. Nous ne connaissons que l’exemplaire de la bibliothèque de l’Arsenal (6720 B L) : mais il doit en exister encore quelques autres (cf. Brunet, Manuel du Libraire, 1860, t. 1, et Supplément, 1878, t. I)[1].

3o Les Tragiques, par Théodore Agrippa d’Aubigné. Nouvelle édition, revue et annotée par Ludovic Lalanne. À Paris, chez P. Jannet, Libraire, mdccclvii, in-16.

4o Agrippa d’Aubigné. Les Tragiques, édition nouvelle, publiée d’après le manuscrit conservé parmi les papiers de l’auteur, avec des additions et des notes, par M. Charles Read. Paris, librairie des bibliophiles, mdccclxxii, in-8o.

5o Enfin l’édition Heaume et de Caussade qui est de 1877.


II. — ÉTUDES DIVERSES SUR D’AUBIGNÉ.


Sans parler des biographies antérieures au xixe siècle (Bayle, Niceron, l’abbé Goujet, le P. Lelong, Prosper Marchand, La Beaumelle, etc.) ni des Introductions ou Notices des diverses éditions déjà signalées, voici la liste aussi complète que possible des travaux consacrés en tout ou en partie à d’Aubigné :

Sainte-Beuve. Tableau historique et critique de la poésie française et du théâtre français au XVIe siècle, Paris, Sautelet, 1828, in-8o. Nouvelle édition, Charpentier, 1843, 2 vol. in-12.

Geruzez. Essais de littérature française. Garnier, 1838, in-12.

A. Sayous. Études littéraires sur les écrivains français de la Réformation. Paris, Cherbuliez, 1841. 2 vol. in-12, t. II.

  1. Georges Draud dans sa Bibliotheca exotica (Frankfourt, 1625, in-4o, p. 146) mentionne en ces termes une édition des Tragiques : « Les Tragiques donnés au publiq par le larcin de Prométhée, seconde édition, avec augmentation d’une quarte part, remplacement des lacunes de la précédente, et plusieurs pièces notables adjoustees. À Genève, chez les héritiers et vefve de Pierre de la Rovière, 1623. » Personne n’a jamais vu cette édition : MM. Lalanne et Read pensent qu’il faut l’identifier avec l’édition sans lieu ni date. Quant à l’édition dont parle par ouï-dire Guy-Patin dans deux lettres, en date du 10 et du 20 mars 1654 (éd. Réveillé Parise, t. II, p. 120 et 123), il est fort douteux qu’elle ait jamais existé.