Page:Audet - Jean-Daniel Dumas, le héros de la Monongahéla, 1920.djvu/80

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consequence of the defeat of Braddock aided by the skilful devices of the French commander ».[1]

« Je n’ai pas été huit jours de temps » écrivait M. Dumas, « depuis le départ de monsr de Contrecœur, sans avoir à la fois six ou sept différents partis en campagne dans lesquels j’ai toujours mêlé des Français. Jusques ici, il nous en a coûté deux officiers et peu de soldats, mais les villages sont pleins de prisonniers de tout âge et de tout sexe ; l’ennemi a beaucoup plus perdu depuis la bataille qu’il ne fit le jour de sa défaite… »[2]

Au mois d’avril 1756, M. Douville attaque un fort en Virginie ; il est tué et ses gens sont repoussés. Plus heureux que lui, le 2 août suivant, le chevalier de Villiers, envoyé par M. Dumas, brûle le fort Granville,[3] situé sur la rive nord de la rivière Juanita, à soixante milles de Philadelphie.

Voici l’intéressant récit que fit M. le chevalier de Kerlérec, gouverneur de la Louisiane, de cette heureuse expédition.[4]

  1. Montcalm and Wolfe, 1888. Vol. I, pp. 329, 330.
  2. Lettre au ministre, 24 juillet 1756.
  3. Le fort Granville fut probablement ainsi nommé en l’honneur de George Granville, vicomte de Lansdowne, célèbre homme d’État anglais et auteur de comédies, de tragédies, et de dissertations historiques. Il fut l’un des protecteurs de Pope.
  4. Cette lettre est reproduite dans Les Dernières Années de la Louisiane Française, par M. Marc Villiers du Terrage, pp. 85-87, où nous la prenons. La date de 1757 nous paraît être une erreur d’impression. Ce devrait être 1756.