Page:Augier - Théatre complet, tome 1.djvu/358

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Loin de cette amicale et sotte multitude
Qui vous vole, en passant, un peu de solitude.

Adrienne.

Oui. — Voulez-vous dehors poursuivre ce propos ?

Stéphane.

Volontiers.
Il la suit vers la porte, puis se retourne et indique Gabrielle.
Volontiers.Et madame ?

Adrienne.

Volontiers. Et madame ? Il lui faut du repos.

Stéphane, revenant à Gabrielle.

Qu’avez-vous ?

Adrienne, de la porte.

Qu’avez-vous ? Venez donc.

Stéphane, bas, à Gabrielle.

Qu’avez-vous ? Venez donc.Je fais ce qu’on m’ordonne.

Gabrielle, bas et vivement.

Ne vous mariez pas… et que Dieu me pardonne !

Sur un signe de Gabrielle, il rejoint Adrienne et sort avec elle.