Page:Augier - Théatre complet, tome 4.djvu/166

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Pierre.

Je… il m’a semblé l’apercevoir…

Clémentine.

Où cela ?

Pierre.

Dans le verger.

Clémentine.

Merci, monsieur.

Elle sort ; Pierre la suit des yeux.



Scène VIII

PIERRE, MICHEL.
Michel, lui frappant sur l’épaule.

Je t’emmène en Italie.

Pierre.

Pourquoi ?

Michel.

Parce qu’en effet elle ne fait pas attention à toi et que tu l’aimes éperdument.

Pierre.

Je t’assure…

Michel.

Tu ne te voyais pas tout à l’heure, rougissant, balbutiant. — Si je te laisse ici, tu en as pour six mois à broyer du noir. Il faut te secouer, je t’enlève.