Page:Augier - Théatre complet, tome 4.djvu/184

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Clémentine.

Je suis très brave, demandez à maman.

Pingoley.

Diable ! si vous étiez un homme, je vois qu’il ne ferait pas bon…

Clémentine.

Ah ! je serais mauvais coucheur ! malheureusement je ne suis qu’une femme.

Pingoley, tortillant sa moustache.

Hum ! hum !

Clémentine.

Vous riez ?

Pingoley.

Non. (Éclatant.) Pardon… je suis sujet au fou rire.

Clémentine.

Ai-je dit une sottise ?

Pingoley, riant toujours.

Non, ce n’est pas vous, c’est ce pauvre La Palude… l’histoire la plus drôle.

Madame Bernier.

Monsieur le marquis !…

Clémentine.

Voyons cette histoire.

Pingoley, très grave.

Son préparateur s’en va.