Page:Augier - Théatre complet, tome 4.djvu/279

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Pingoley.

Oui… au revoir… J’aime mieux ce mot-là. Au revoir, mon cher Ducaisne, à ce soir.

Michel, lui serrant la main.

À ce soir.

Pierre.

Vous ne remettrez la lettre qu’au cas…

Pingoley.

C’est entendu ! (À part.) Je t’en moque… elle l’aura dans cinq minutes !



Scène V

Les Mêmes, LA PALUDE.
Pingoley.

Ah ! monsieur le baron !… comment cela va-t-il ? toujours savant ?

La Palude, à Michel.

J’ai à vous parler, monsieur Ducaisne.

Pierre sort par la porte de gauche.
Pingoley.

Bien, bien, je m’en vais… À propos, il n’a été question que de vous hier au soir chez le duc d’Aurai : « Que fait-il ? que devient-il ? comme il a l’air sérieux ! — C’est qu’on l’étrille, a dit une dame. — Plus bas ! a dit le duc aux rieurs, plus bas ! il a l’oreille longue. » — Eh bien, je trouve que le second mot a le tort de doubler la balle du premier. Dans ce genre de plaisanterie il ne