Page:Augier - Théatre complet, tome 4.djvu/405

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La Marquise.

Venez me voir demain. Nous causerons plus sérieusement et plus commodément chez moi.

Vernouillet.

Remarquez, madame, que ce refus de répondre en ma présence équivaut à une réponse négative.

La Marquise.

Peut-être bien.

Vernouillet.

Mais c’est la ruine de toutes mes espérances !

La Marquise.

Vous en trouverez d’autres.

Vernouillet.

Fort bien ! Puis-je savoir en quoi j’ai démérité depuis hier que vous me promettiez votre entremise ?

La Marquise.

Je n’ai rien promis.

Vernouillet.

Vous m’avez laissé espérer, du moins.

La Marquise.

Je me serai mal expliquée.

Vernouillet.

Ou plutôt j’aurai mal compris. Mais mon erreur est