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Je pars, voici l’aurore,
Non, Margot, pas encore ! (Bis.)
Souffrir tant que tu voudras ;
Mais dire adieu, je ne sais pas.
Raoul, applaudissant.
Bravo ! bravo ! Si je vous dis que vous êtes charmante, ça me fera ressembler à tout le monde. (Se levant.) Mais, dites donc, dans cet air-là, au lieu du nom de Juliette, il me semble qu’il y a Margot, mademoiselle Marguerite… Tant mieux pour Roméo, s’il existe !
Marguerite.
En musique et en peinture seulement.
Raoul.
Tant mieux encore. J’aurais été fâché que la place fût prise.
Marguerite.
Vous allez me parler d’amour, je suppose,
Raoul.
J’en conviens.
Marguerite.
À quoi bon ?
Raoul.
Quand cela ne servirait qu’à intéresser le jeu.
Marguerite.
Bah ! il sera si court, qu’il n’aura pas le temps de nous ennuyer.
Raoul.
Qu’importe ! Nous sommes deux ; il ne sera pas dit que