chambre à l’hôtel pendant le premier coup de feu de tes affaires ; ta sœur viendra demeurer chez nous.
Oh ! monsieur, que vous êtes bon !
Je suis très touché, monsieur, de cette offre paternelle ; mais les convenances dont vous parliez…
Lucien ne demeure pas dans la maison.
ademoiselle Aline habiterait dans mon appartement ; trouvez-vous que je sois un chaperon suffisant ?
Ah ! marquise, vous avez gardé le cœur de ma petite amie Annette ! Voyons, Aline, que te semble de cet arrangement ?
Oh ! moi, j’en serais bien contente… mais tu es le maître.
Et un maître farouche, n’est-ce pas ? — Ma foi, monsieur, devant tant de cordialité, je serais un sot de faire de la discrétion. Vous nous traitez comme des parents, et vous avez raison. (Tendant la main à Lucien.)… Il y a des amitiés héréditaires qui sont de véritables parentés.
Et des meilleures !… mais ne nous amollissons pas. J’ai précisément rendez-vous avec d’Estrigaud ; accom-