Page:Augier - Théatre complet, tome 5, 1890.djvu/32

La bibliothèque libre.
Le texte de cette page a été corrigé et est conforme au fac-similé.

La Baronne.

Hélas ! monsieur, je ne mérite ni l’une ni l’autre de vos louanges.

Le Comte, interdit.

Ah ! madame, si j’avais pu soupçonner que vous saviez le latin…

Le Marquis.

Et qui donc ici soupçonniez-vous de le savoir ?

Le Comte.

Pardonnez-moi, madame, une familiarité bien involontaire. (Au marquis.) Que M. de Sainte-Agathe sera heureux quand il apprendra…

Le Marquis.

Qu’est-ce que c’est que ça, M. de Sainte-Agathe ?

Le Comte.

Vous n’avez pas entendu parler de M. de Sainte-Agathe ? Vous m’étonnez. M. de Sainte-Agathe est pourtant une de nos lumières. J’ai eu le bonheur de l’avoir pour précepteur, et il est resté mon directeur en toutes choses.

Le Marquis, à part.

Ce n’est pas un gentilhomme, c’est un sacristain.

La Baronne, à part.

Quelle naïveté !

Dubois, entrant.

La voiture de madame la baronne est là.

La Baronne, à part.

D’azur à trois besants d’or ! (Haut.) Je me sauve.